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le journal d’un chrétien qui se pose des questions sur sa foi accueil livre d’or qu’est ce que ce journal videos vos posts préférés le mal, preuve de l’exitence de dieu ? créé par grenouilledebenitier le 02 sept 2015 | dans : non classé vous je ne sais pas, mais moi beaucoup de gens me demandent comment je peux croire en dieu amour quand on voit tout le mal sur terre et tout ca tout ca tout ca….. et bien justement, c’est tout le mal (ou plutôt l’absence de bien) que je vois autour de moi qui me fait croire en l’existence de l’amour de dieu. j’en vois déjà qui se gratte l’occiput en se demandant ce que j’ai bien pu fumer. que de la bonne je vous promets…. le vin de messe me donne des visions surement…. si à un moment donné l’homme choisit le mal, c’est que soit il croit faire le bien et se trompe profondément de bien, soit qu’il choisit délibérément de ne pas faire le bien. dans les 2 cas, il a été profondément libre de ses choix (ce fichu libre arbitre qui habite bien de mes nuits blanches). or s’il est libre, c’est bien que son créateur lui laisse cette liberté et je ne connais pas de plus grande preuve d’amour que cette liberté. si l’homme ne pouvait pas choisir l’absence de bien, l’homme serait alors obligé de faire le bien et uniquement le bien, nous ne serions pas libres. notre créateur ne nous aimerait pas, il nous instrumentaliserait. bon, je vous laisse, ma liberté m’appelle évangile de jésus christ selon saint luc 4,31-37. en ce temps-là, jésus descendit à capharnaüm, ville de galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat. on était frappé par son enseignement car sa parole était pleine d’autorité. or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par l’esprit d’un démon impur, qui se mit à crier d’une voix forte : « ah ! que nous veux-tu, jésus de nazareth ? es-tu venu pour nous perdre ? je sais qui tu es : tu es le saint de dieu. » jésus le menaça : « silence ! sors de cet homme. » alors le démon projeta l’homme en plein milieu et sortit de lui sans lui faire aucun mal. tous furent saisis d’effroi et ils se disaient entre eux : « quelle est cette parole ? il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent ! » et la réputation de jésus se propageait dans toute la région. pas de commentaires » -- jeter dieu par la fenêtre créé par grenouilledebenitier le 31 août 2015 | dans : non classé « après avoir lu cela et roulé le livre, jésus le rendit et s’assit ; et tout le monde dans la synagogue avait les yeux fixés sur lui….. à ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. » luc 4 vous je ne sais pas mais moi, combien de fois suis-je présent, en prière, le cœur bien chaud, tout beau tour prêt à entendre la parole, à le suivre, ce coup-ci c’est le bon, « les yeux fixés sur lui », c’est bon, je suis tout à lui, je me concentre, rien ne viendra me déranger dans ce dialogue qui va s’établir…. et soudain, ça y est je l’entends cette parole, j’entends ce qu’il a à me dire, chut, quoi ? qu’est-ce que tu dis ? non ? je ne le crois pas …. instantanément mon cœur se ferme, elle me dérange trop cette parole, comment peut il me demander cela, et comme tous ceux qui sont dans cette synagogue de cet épisode de l’evangile je deviens furieux et je le jetterai bien par la fenêtre ce dieu qui en veut toujours plus. finalement je suis comme eux, je voudrai surtout que ma relation à dieu ne vienne pas trop bousculer mon petit confort et mes petites certitudes. on aimerait mettre notre réception sur « ne pas déranger » mais il est venu nous secouer, pas nous conforter ! bon mais pas trop fort quand même, je suis fragile a défaut d’être parfait aujourd’hui, il me demande juste d’être un peu moins imparfait qu’hier. évangile de jésus christ selon saint luc 4,16-30. en ce temps-là, jésus vint à nazareth, où il avait été élevé. selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. on lui remit le livre du prophète isaïe. il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : l’esprit du seigneur est sur moi parce que le seigneur m’a consacré par l’onction. il m’a envoyé porter la bonne nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le seigneur. jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. alors il se mit à leur dire : « aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’écriture que vous venez d’entendre. » tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. ils se disaient : « n’est-ce pas là le fils de joseph ? » mais il leur dit : « sûrement vous allez me citer le dicton : “médecin, guéris-toi toi-même”, et me dire : “nous avons appris tout ce qui s’est passé à capharnaüm ; fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !” » puis il ajouta : « amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. en vérité, je vous le dis : au temps du prophète élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en israël ; pourtant élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de sarepta, au pays de sidon, chez une veuve étrangère. au temps du prophète élisée, il y avait beaucoup de lépreux en israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien naaman le syrien. » à ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. ils se levèrent, poussèrent jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. pas de commentaires » -- eloge de l’inefficacité créé par grenouilledebenitier le 05 oct 2013 | dans : non classé l’efficacité à l’aune de la fécondité nous sommes formatés par une pensée qui met en exergue l’efficacité de l’action (aller vite) en omettant trop souvent la recherche de sa fécondité (aller loin). en mettant l’accent de façon trop marquée sur leur efficacité, nous rendons nos actions bien souvent infécondes à moyen ou long terme. lorsque j’ai créé et commencé à développer l’association passerelles & compétences, je la voulais la plus professionnelle possible. je souhaitais y retrouver les mêmes standards d’efficacité que ceux que j’avais connus dans le cabinet de conseil dont j’avais été associé et que je venais de quitter. travaillant avec des bénévoles eux-mêmes très professionnels dans leur métier, il me semblait évident que nous ne pouvions pas ne pas atteindre un certain niveau d’efficacité. j’ai vite déchanté. ou plutôt, je me suis vite « réenchanté ». j’ai très vite compris que j’allais devoir changer mon regard sur la notion d’efficacité si je ne voulais pas que cette belle aventure s’arrête là. car comment demander à quelqu’un d’être essentiellement efficace lorsqu’il est bénévole, donc lorsqu’il est là par sa seule bonne volonté, avec ou sans ses compétences selon ce qu’il désire. si je voulais espérer de l’efficacité, il m’est alors apparu indispensable de savoir à quoi sert cette efficacité. le but de notre action est-il d’arriver vite ou d’arriver loin ? il faut avouer que cette notion de fécondité est assez complexe à appréhender et seule l’expérience concrète nous permet peut-être de comprendre leur différence. prenons l’exemple d’une association essayant de sortir des sdfs de la rue. si elle cherche à être efficace elle essayera de sortir le plus grand nombre de sdfs qu’elle pourra de la rue chaque année. ce faisant, elle prendra, pour être efficace, des solutions qui mettra souvent l’organisation sous contraintes (de temps, financière etc) qui l’amènera lentement mais surement à sa propre limite. si la même organisation cherche à être d’abord féconde, sa question principale ne sera pas combien elle sortira de sdfs chaque année de la rue, mais combien elle en aura